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L'univers de Cassandra
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11 mars 2016

Un souffle d'ange

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14 décembre 2015

Poèmes sur la neige

Dans le silence de l'hiver, je veux revoir ce lac étrange,

Entre le cristal et le verre où viennent se poser des anges

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La neige

 

Blanche neige
Gros flocons
Chauds manteaux
Et gros pompons !

Dans la neige
Il fait bon
Tout est beau
Et tout est rond.

Les clochers
Les maisons
Ont des glaçons
Sur le front

Les traîneaux
Les chapeaux
Ont de la glace
Au menton.

Il fait froid,
Gla, gla, gla,
Couvertures et feu de bois.

Il fait chaud
Chocolat,
La neige fond
Et ça sent bon !

 

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La neige tombe

Toute blanche dans la nuit brune
La neige tombe en voletant,
Ô pâquerettes! une à une
Toutes blanches dans la nuit brune !
Qui donc là-haut plume la lune ?
Ô frais duvet ! flocons flottants !
Toute blanche dans la nuit brune
La neige tombe en voletant.

La neige tombe, monotone,
Monotonement, par les cieux ;
Dans le silence qui chantonne,
La neige tombe monotone,
Elle file, tisse, ourle et festonne
Un suaire silencieux.
La neige tombe, monotone,
Monotonement par les cieux.

 

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Nuit de neige

La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur œil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.

 

Guy de MAUPASSANT   (1850-1893)

 

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26 septembre 2015

lL rentrée d'école est finie, l'automne est là !!!

 

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6 juillet 2015

La sorcière Tambouille

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La sorcière Tambouille

Plus que tout au monde, la sorcière Tambouille adore cuisiner. Soufflé de crapaud, langue de loup aux choux, rat en gelée... Elle prépare des mets rares, des mets raffinés. Mais elle est persuadée qu'aucun de ses invités, fantômes, squelettes, gnomes, vampires et farfadets, non, personne n'apprécie ce qu'elle fait. Il suffit de prendre quelques décisions radicales, Tambouille ! Tu verras, les gens peuvent changer... 

 

poème miroir

 

  

 

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18 mars 2015

Joyeuses pâques

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Joyeuses Pâques

 

Joie et nervosité dans l'attente de leur retour de Rome.

Observant le ciel, tendant l'oreille pour ne pas les rater.

Y être bientôt, le jour J tant attendu, l'impatience nous gagne,

Et nos papilles frétillent à l'idée de savourer ces chocolats.

Une fête pour les gourmands, petits et grands.

Ses cloches gastronomes et quelque peu coquines qui,

En arrivant dans nos maisons, cachent de nombreuses douceurs

Savoureuses et sucrées, propres à attiser notre curiosité et notre impatience.

 

Poules, oeufs, lapins et autres cloches en chocolat,

Attendant d'être découverts par des gastronomes aux yeux émerveillés.

Quelle douce récompense que de les trouver enfin !

Un jour par an, nous pouvons les dévorer sans remords.

Ensemble partageons, rions, régalons-nous et

Savourons cette fête de Pâques que je te souhaite joyeuse.

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11 novembre 2014

L'Ange du jour

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Sur cette page j'ajouterai le nom de chaque ange

Qui nous aide dans notre quotidien.

C'est une suggestion qui m'a été faite et je tiens compte

Des idées que l'on me donne.

Si le temps manque il vous suffira de revenir sur cette page.

 

Vous retrouverez l'ange du jour que vous n'avez pu lire.

Mon but sincère est d'aider alors le temps passé n'est rien

A comparer au bien-être de celles et ceux

Qui comme moi aiment et croient aux Anges .

En espérant que cette idée comblera vos attentes.

 

Je vous souhaite un bon moment avec nos amis célestes.

Que sont les Anges dans notre quotidien.

Merci à vous d'être là près de moi.

Avec tout mon cœur.

 

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11 novembre 2014

Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

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Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

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Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!

 

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Les Fleurs du mal - Spleen et Idéal - Charles Baudelaire 

21 septembre 2014

Feuilles d'automne

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12 septembre 2014

Un jour je vis.......

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Un jour je vis, debout au bord des flots mouvants,
Passer, gonflant ses voiles,
Un rapide navire enveloppé de vents,
De vagues et d’étoiles ;

Et j’entendis, penché sur l’abîme des cieux,
Que l’autre abîme touche,
Me parler à l’oreille une voix dont mes yeux
Ne voyaient pas la bouche :

« Poète, tu fais bien ! Poète au triste front,
Tu rêves près des ondes,
Et tu tires des mers bien des choses qui sont
Sous les vagues profondes !

La mer, c’est le Seigneur, que, misère ou bonheur,
Tout destin montre et nomme ;
Le vent, c’est le Seigneur ; l’astre, c’est le Seigneur ;
Le navire, c’est l’homme. »

 

Victor Huguo

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22 juillet 2014

La terre

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LA TERRE

Tu n’es que ma vermine.
Le sommeil, lourd besoin, la fièvre, feu subtil,
Le ventre abject, la faim, la soif, l’estomac vil,
T’accablent, noir passant, d’infirmités sans nombre,
Et, vieux, tu n’es qu’un spectre, et mort, tu n’es qu’une ombre.
Tu t’en vas dans la cendre ! Et moi je reste au jour ;
J’ai toujours le printemps, l’aube, les fleurs, l’amour ;
Je suis plus jeune après des millions d’années.
J’emplis d’instincts rêveurs les bêtes étonnées.
Du gland je tire un chêne et le fruit du pépin.
Je me verse, urne sombre, au brin d’herbe, au sapin,
Au cep d’où sort la grappe, aux blés qui font les gerbes.
Se tenant par la main, comme des sœurs superbes,
Sur ma face où s’épand l’ombre, où le rayon luit,
Les douze heures du jour, les douze heures de nuit
Dansent incessamment une ronde sacrée.
Je suis source et chaos ; j’ensevelis, je crée.
Quand le matin naquit dans l’azur, j’étais là.
Vésuve est mon usine, et ma forge est l’Hékla ;
Je rougis de l’Etna les hautes cheminées.
En remuant Cuzco, j’émeus les Pyrénées.
J’ai pour esclave un astre ; alors que vient le soir
Sur un de mes côtés jetant un voile noir,
J’ai ma lampe, la lune au front humain m’éclaire ;
Et si quelque assassin, dans un bois séculaire,
Vers l’ombre la plus sûre et le plus âpre lieu
S’enfuit, je le poursuis de ce masque de feu.
Je peuple l’air, la flamme et l’onde : et mon haleine
Fait comme l’oiseau-mouche éclore la baleine ;
Comme je fais le ver, j’enfante les typhons.
Globe vivant, je suis vêtu des flots profonds,
Des forêts et des monts ainsi que d’une armure.

Victor HUGO, La Légende des Siècles.

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15 juillet 2014

L'amitié

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L'Amitié

 

L’amitié me fait penser à la tendre enfance
Synonyme de sagesse et de la pure innocence.
L’amitié est toujours une aventure aux beaux souvenirs
Qui rafraîchissent nos cœurs et ne risquent de finir.

Dans notre vie, des évènements entrent et sortent
Seuls, l’amitié et l’amour, restent et persistent.
En amitié, c’est toujours le premier pas qui compte
Ne jamais s'en méfier car c’est sûrement un bon escompte.

Avec l’amitié on peut aider l’autre sans rien lui offrir
C’est une tâche paisible sans qu’on risque d’en souffrir.
L’amitié a le bien fait de soulager des âmes
De combattre la souffrance et essuyer des larmes.

L’amitié germe et grandit dans les cœurs tendres
Ne vieillit pas et n’est jamais cendres.
Les mots d’un bon ami peuvent consoler
Quand l’âme est perdue et déboussolée.

Pour un vrai ami, tu n’es plus une simple adresse
Tu es la passion, l’espoir et la belle tendresse.
Même si l’amitié n’est parfois qu’un simple mirage
C’est une vraie passion que beaucoup se partagent.

Alors, tendons nos bras et essayons de prouver
Que l’amitié nous aide à s'évader et à mieux se retrouver

 

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5 juillet 2014

Le petit nuage triste

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Tout là haut dans le ciel, à l’abri des regards,

Un petit nuage tout blanc pleurait à chaudes larmes,

Silencieux et discret comme un été qui part,

Sans faire le moindre bruit, sans le moindre vacarme,

En se cachant des autres, il pleurait dans son coin,

Comme on pleure simplement quand on est malheureux,

En regardant la pluie, vers l’horizon lointain,

Que déversaient ses frères en un torrent furieux.

 

Soudain Monsieur le Temps qui passait près de lui,

Lui demanda alors pourquoi un tel chagrin,

Pourquoi tout ce malheur, pourquoi pleurer ainsi,

Le petit nuage qui pleurait

 

Alors que tous ses frères vers l’horizon lointain,

Déversaient autant d’eau, déversaient tant de pluie,

En un torrent furieux qui inondait la terre,

Inondant les forêts et les vertes prairies

En faisant déborder les océans et mers.

 

Le petit nuage tout blanc lui répondit alors,

Qu’il était trop petit pour déverser tant d’eau,

Qu’il lui fallait grandir et encore et encore

Pour arriver alors à se joindre au troupeau,

Pour arriver aussi, au milieu de ses frères,

A inonder la terre et les vertes prairies,

En faisant déborder les océans et mers

Et arriver aussi, à faire tomber la pluie.

 

Alors Monsieur le Temps le prenant par la main,

Lui dit tout simplement de regarder en bas,

De regarder les fleurs mouillées par son chagrin

Et que ses larmes à lui leurs suffisaient déjà,

A être aussi jolies, qu’il n’en fallait pas plus,

Et que vers l’horizon où ses frères inondaient,

Les forêts et les champs, les prairies et les rues,

Les fleurs tout simplement, refusaient de pousser.

 

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24 juin 2014

J'avais devant les yeux les ténèbres

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J’avais devant les yeux les ténèbres

 

L’abîme qui n’a pas de rivage et qui n’a pas de cime,
était là, morne, immense ; et rien n’y remuait.
Au fond, à travers l’ombre, impénétrable voile, je m’écriais :
« Mon âme, ô mon âme ! il faudrait, pour traverser ce gouffre,
où nul bord n’apparaît, et pour qu’en cette nuit jusqu’à ton Dieu tu marches,
bâtir un pont géant sur des millions d’arches.
Qui le pourra jamais ? Personne ! ô deuil ! effroi ! pleure ! »
Un fantôme blanc se dressa devant moi
et ce fantôme avait la forme d’une larme ;
c’était un front de vierge avec des mains d’enfants :
il ressemblait au lys que la blancheur défend :
ses mains en se joignant faisaient de la lumière.
Il me montra l’abîme où va toute poussière,
si profond que jamais un écho n’y répond ;
et me dit : « si tu veux je bâtirai le pont ».
Vers ce pâle inconnu je levais ma paupière.
Quel est ton nom ? lui dis-je. Il le dit : 'la prière'.

(Un pont géant - Victor Hugo - Poème écrit lors du décès de sa fille)

 

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17 juin 2014

Aimer, c'est ...

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Aimer, c’est… prendre soin de l’autre
Ne pas le taper, mais le protéger,
L’accepter dans les jeux.
Aimer, c’est… t’ouvrir ma cour
Où le soleil brillera pour nous deux.

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Aimer, c’est… dessiner chaque matin
Un bouquet de fleurs.
Nourrir la confiance et l’espérance.
Aimer, c’est… te raconter mes rêves
Pour que tu puisses les partager.

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Aimer, c’est… un grand pays.
Un pays de bisous
Où la douceur est à la fête.
Aimer, c’est… murmurer et oublier
Ce qu’il y a autour de moi, de toi, de nous

poème miroir

 

Oh! Oui, aimer Aimer, c’est… prendre soin de toi, Te couvrir de baisers et de caresses, Ne pas te mentir, te respecter. Aimer, c’est… te laisser me susurrer Des douceurs à l’oreille.

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Aimer, c’est… un long voyage À l’itinéraire inconnu.

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Une balade risquée, mais stimulante. Aimer, c’est… t’ouvrir mon âme Pour que tu y puises la lumière.

Aimer, c’est prendre la décision De s’engager à parcourir La vie ensemble. Aimer, c’est… te suivre  Partout où tu voudras bien de moi.

 

 

6 juin 2014

L'air embaumait ce matin...

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L'air en ce matin là était clair et léger

 

Embaumait des senteurs de fleurs et de prés

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Nous sommes partis tous deux en haut sur la colline

 

En suivant les sentiers, parmi les églantines......

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Et nous rêvions d'un monde où les hommes seraient bien

 

Où chacun penserait à aider son voisin

 

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Où l'on partagerait et les joies et les peines

 

Où n'existeraient plus ni l'envie ni la haine.

 

Ce monde viendra-t-il s'établir sur la Terre ?

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Ne sommes-nous pas tous et des sœurs et des frères ?

 

Nous l'ignorons bien sûr, mais pouvons l'espérer

 

Commençons tout de suite : il ne faut pas tarder

 

2 juin 2014

Dans la clairière.....

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Dans la clairière, entre les hêtres roux,

Un petit lac donne des rendez-vous.
Une biche y passe à petits pas légers,
Le cèpe y naît, l'écureuil y surgit.
Le hérisson y roule son défi.
Ces doigts futés qui courent dans mon cou,
Ces rires clairs venus on ne sait d'où,
Ce vent narquois, et soudain, étonnée,
La biche, là, devant moi qui m'étonne,
N'est-ce pas vous, mes moqueuses, les fées ?

(Pierre Moussarie)

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fée qui court

12 mai 2014

Les sirènes

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Les Sirènes

 

Mi-femmes, mi-poissons
Mi-anges, mi-démons
Aphrodite pour âmes mortelles
Belles, séduisantes et amantes éternelles
A l'âme d'océan et au cœur de pierre
A l'âme errante et au cœur solitaire.

Un chant sublime s'élève des profondeurs de la mer
Un chant magnifique qui résonne sur les façades côtières.
Que ce soit la Sirène, reine des flots, au superbe chant
Ou l'Ondine des rivières aux cheveux d'argent
L'Océanide vivant dans des palais sous-marins de nacre et de cristal, la belle
La Néréide, la sombre, luxure et cruelle
La Lorelei, fille du Rhin, jouant de la guitare sur un rocher
La Naïade aux écailles nacrées qui aime subtilement se peigner.

Mélodieux et terrible est leur chant
Harmonieux et fatal pour celui qui l'entend
Grâce à leurs charmes, elles entrainent leurs mortels amants
Au fond des abysses, jusque dans le néant
Mais qu'avec eux elles emportent une partie de leur amour
Qu'elles perdent ensuite pour toujours
Je suis mort pour l'amour des Sirènes
Les séductrices fatales, les filles de la mer, les reines
Aussi traitresses que la mer
Entre les rêves et les chimères

Leurs sublimes chansons portées par leurs voix
Ont caressé le cœur que j’avais en moi
La mer de velours noir bercée par leurs voix
Les Sirènes ont chanté pour moi
Et sachez que si la mer est salée
Cela est dû aux larmes des Sirènes en mal d'aimer.

 

10 mai 2014

Le papillon

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Le papillon

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur,
Secouant, jeune encore, la poudre de ses ailes,
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!

(Alphonse de Lamartine)

3 avril 2014

J'avais devant les yeux les ténèbres

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J’avais devant les yeux les ténèbres

 

L’abîme qui n’a pas de rivage et qui n’a pas de cime,
était là, morne, immense ; et rien n’y remuait.
Au fond, à travers l’ombre, impénétrable voile, je m’écriais :
« Mon âme, ô mon âme ! il faudrait, pour traverser ce gouffre,
où nul bord n’apparaît, et pour qu’en cette nuit jusqu’à ton Dieu tu marches,
bâtir un pont géant sur des millions d’arches.
Qui le pourra jamais ? Personne ! ô deuil ! effroi ! pleure ! »
Un fantôme blanc se dressa devant moi
et ce fantôme avait la forme d’une larme ;
c’était un front de vierge avec des mains d’enfants :
il ressemblait au lys que la blancheur défend :
ses mains en se joignant faisaient de la lumière.
Il me montra l’abîme où va toute poussière,
si profond que jamais un écho n’y répond ;
et me dit : « si tu veux je bâtirai le pont ».
Vers ce pâle inconnu je levais ma paupière.
Quel est ton nom ? lui dis-je. Il le dit : 'la prière'.

(Un pont géant - Victor Hugo - Poème écrit lors du décès de sa fille)

 

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26 mars 2014

Nuit

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NUIT

J'adore ton calme et ta douceur, tes étoiles brillantes dans le ciel !

- Nuit qui me calme et qui me rassure partout où que je sois malgré mes angoisses lugubres et envahissantes...et qui calment "mes démons"...

-Nuit qui m'apporte réconfort, amour, tendresse, malgré tout ce que je ressens, je te préfère car , tu es pour Moi, plus douce que tu ne le penses véritablement! Tu m'apaises personnellement et je suis bien dans Ta Nuit, dans Ma nuit et ma bulle....

-Nuit! Tu m'apaises , tu me soutiens car tu sais TOUT TOI et tu as toujours été là pour moi, heureusement!

- Nuit! Encore un petit mot: bonne nuit comme je le dis toujours aussi à mes petits enfants que j'adore : bonne nuit les étoiles, bonne nuit la lune, bonne nuit le vent, bonne nuit les vilains nuages pour la pluie, mais il en faut pour Notre Planète,  bonne nuit pour  tout ce que tu nous prépares pour demain, la prochaine nuit!

Bonne Nuit la Nuit et à demain..

magie

 

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