Je ne peux te voir ...
Je ne peux te voir ni te toucher Je ne peux te serrer ou t'embrasser,
Je ne peux que t'imaginer dans les brumes de ma pensée.
Quand les vagues de l'émotion me submergent, de mon inconscient tu émerges ,
Telle une sirène des profondeurs bleutées, Tu viens me parler à mes côtés.
Tu nages alors à travers mes pensées, M'accompagnant partout où je vais.
Tu as déposé dans mon cœur une perle sacrée Une étoile bleutée que représente notre amitié.
J'en suis maintenant le gardien Au plus profond de mon être Malheureux à ceux qui voudraient qu'elle s'arrête
Petite sirène de mes pensées J'espère un jour te rencontrer ?
En attendant ce jour La perle de notre amitié Brillera dans mon cœur à jamais...
Parcourant les nuages
Parcourant les nuages, Dans un Pays pas toujours sage,
Ressentir des sensations fortes, Provenant d’un vent qui vous transporte,
Vivre tous fantasmes et envies, Et ceci, jusqu’au bout de la nuit,
Dans un Lieu paradisiaque... Et pourquoi pas voler à vous fatiguer,
Ne plus jamais s’arrêter,
Juste penser à vous évader, Et Imaginer, D’un Monde Meilleur et sans pauvreté,
Un Monde d’Amour qui durerait toujours...Alors Je pars,
Je Vole par dessus ces nuages, Appréciant la vie, oubliant les aigris,
Délectant, de temps en temps, Un Jus qui, on le dit,
Redonne du tonus, Et la peau raffermit, Sans honte aucune,
Jouer des sens qu’on vous a donnés, Sans se retourner ni même s’occuper,
De tant de préjugés, Dictés par des pauvres névrosés...
Rêver sur des mots, Qu’on écrit à vol d’oiseau,
Expulser toute cette tension, Vous faisant perdre parfois la raison,
Aimer jouer à l’Amour Passion, Dans un Monde en déraison...
Alors Je m’envole encore, Sur des Pensées d’Amour Pur,
D’Amour qu’on ne connait parfois jamais,
Pourtant l’Amour est douceur, Lorsqu’il est vécu de Couleurs mélangées,
Lorsqu’il est Profond et Sincère,
Lorsque Notre Cœur est remplie De Cette Lumière...
Nuit de neige
Nuit de neige
La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.
Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.
La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.
Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.
Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur œil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.
Guy de MAUPASSANT (1850-1893)
Fée
Fée, tu enfermes dans mes rêves des pétales de paix et de fantaisie
qui fleurissent hâtives au printemps présent, et éparpillent des pensées de lumière de l’illusion qui les embrasse.
Tes ailes battent des désirs qui se défassent dans l’air qui rafraîchit les rêves, à la tombée du jour et se fondent à l’aube,
derrière un horizon trempé de la beauté de ton regard spirituel.
La magie se pose sur mes jours et s’endort sur mon oreiller,
dans les nuits baignées d’une mer d’étoiles
et de l’auréole lumineuse de la lune, qui libère mes peurs
et m’ouvre à l’être intérieur, quand je ferme les yeux !
J'ai un mal de chien...
J ai un mal de chien......j'aime pas, Je ne vais pas bien..... j aime pas, Je traine les mots.....pas beaux,
Je sanglote......le nez à mon bureau, Pommer sur la page....les idées voyagent Une vie à deux c'est ....concubinage,
J'ai l'impression de pas l'avoir....la voir, Connerie.....jeu de mot, Joli coup dans le dos !
Ne rien admettre....mettre l autre en miette, ... Elle est bien vrai cette rime, Et le cœur ne peux rien dire ... Il y a des jours de manqué...d'air, Pair ne va pas .....avec impair!
La plume s'élance.... en élégance, La tristesse....errance, Les yeux....se ferme.