Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'univers de Cassandra
Fée

qs15 - 1

Gif

70513637

L'univers de Cassandra
PLaylist
Visiteurs
Depuis la création 309 144

Booste le trafic de ton blog

Newsletter
7 abonnés
Archives
Derniers commentaires
Pages
14 décembre 2015

Poèmes sur la neige

Dans le silence de l'hiver, je veux revoir ce lac étrange,

Entre le cristal et le verre où viennent se poser des anges

2d03b19b

b68af2a5

 

 

La neige

 

Blanche neige
Gros flocons
Chauds manteaux
Et gros pompons !

Dans la neige
Il fait bon
Tout est beau
Et tout est rond.

Les clochers
Les maisons
Ont des glaçons
Sur le front

Les traîneaux
Les chapeaux
Ont de la glace
Au menton.

Il fait froid,
Gla, gla, gla,
Couvertures et feu de bois.

Il fait chaud
Chocolat,
La neige fond
Et ça sent bon !

 

60eca8e8

 

 

 

 

 

b7271dc0

 

 

 

 

016475fa

 

 

La neige tombe

Toute blanche dans la nuit brune
La neige tombe en voletant,
Ô pâquerettes! une à une
Toutes blanches dans la nuit brune !
Qui donc là-haut plume la lune ?
Ô frais duvet ! flocons flottants !
Toute blanche dans la nuit brune
La neige tombe en voletant.

La neige tombe, monotone,
Monotonement, par les cieux ;
Dans le silence qui chantonne,
La neige tombe monotone,
Elle file, tisse, ourle et festonne
Un suaire silencieux.
La neige tombe, monotone,
Monotonement par les cieux.

 

24e65190

 

 

 

d24a47f1

 

 

Nuit de neige

La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur œil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.

 

Guy de MAUPASSANT   (1850-1893)

 

38bfa294

 

 

Publicité
Publicité
Publicité