Poème le jardin des fées
Dans le jardin des fées
La vie vous semble douce
Et vos rêves dorés
S’ébattent sur la mousse
Sous la beauté lunaire
S’égarent les prodiges
Les arbres sont si verts
Qu’ils donnent le vertige
Dans le jardin des fées
L’irréel fait du miel
Vous voilà jardinier
D’un monde sans pareil
Tous ces jolis mensonges
Ont un parfum de menthe
Qui peu à peu vous ronge
Sous les étoiles filantes
Dans le jardin des fées
De noires fleurs vous charment
Des roses empoisonnées
Qu’on arrose de larmes
Comme des serpents glacés
Des senteurs vous enlacent
Vous vous croyez aimé
Sans voir le temps qui passe
Dans le jardin des fées
S’est fanée la jeunesse
Voici l’heure affolée
D’épouser la tristesse
Comme une longue sieste
Votre vie s’est rêvée
De tout cela ne reste
Qu’un petit rire de fée
Poème pour mes visiteurs
Il y a de ces mots
Qui sont vraiment tendres
Ce sont des mots
Que l'on aime entendre
Ca peut être un beau poème
Qui nous était destiné
Où les mots Je t'aime
Qu'on a écrit sur notre tablier
On se sent comme envahi
Content, mais aussi surpris
Ce n'est pas tous les jours
Qu'on dit des mots d'amour
On sent alors vibrer notre coeur
Même nos joues prennent des couleurs
Ces quelques mots, faut bien le dire
Nous font retrouver notre sourire
L'on comprend, et c'est important
Que l'amour, ce n'est pas toujours bruyant
Il peut être bien présent
Sans qu'on le sache tout l'temps
Petits bonheurs, qui seront des souvenirs
Des mots que souvent, on n'ose pas dire.
Texte Claude Marcel Breault