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L'univers de Cassandra
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28 juin 2013

Il était une fois dans l'ouest

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Avant d’en arriver là, le réalisateur italien se fend d’une ouverture magnifique, qui dure des plombes, et passée depuis dans les manuels d’apprentissage de la mise en scène. Un quai de gare perdu dans le désert, des hommes attendent, le train arrive…

Elle est hyper stylisée, d’une tension permanente, relayée par la musique du film ( du très grand Ennio Morricone ) qui elle aussi deviendra une BO de légende, avec le fameux harmonica à la rengaine tenace.

C’est assez mystérieux pour nous conduire avec envie au cœur du récit qui prend sa véritable consistance une fois toutes les cartes distribuées (c’est quand même assez long) autour d’une énigmatique dame venue de très loin pour épouser un monsieur qui n’aura pas le temps de lui sourire.

On croit connaître les commanditaires du meurtre quand l’homme à l’harmonica,  étrange, vraiment très étrange, fera entendre une fois de plus  sa petite musique.

Elle est aussi craquante que son regard noyé dans un visage buriné à souhait, et plus parlante que son propriétaire. Aussi annonciatrice des malheurs qui bientôt vont s’abattre sur tous ceux qui tentent de lui donner une autre partition. Il y a notamment ce fameux Franck, pas très respectable …Les faces à faces, se multiplient, mais les duels et autres galopades à la John Wayne , que nenni.

Leone qui semblait respecter les codes du western made in USA les transgressent subrepticement en filmant les arrières plans, et la marge de plusieurs histoires qui se fondent et se confondent dans  la grande épopée de la conquête de l’Ouest.

Malgré une écriture un peu lâche parfois et quelques scènes un rien manichéennes «  Il était une fois dans l’Ouest » ,c’est la splendeur des paysages de Monument Valley, noyés dans une tension quasi permanente . Un regard qui dévie, un bruit insolite, ou joli paroxysme dont le film n’est pas avare, un silence inhabituel, et tout peut éclater.

Bien évidemment pour mener jusqu’au bout cette épopée le casting est d’une grande élégance avec ses  contre emplois  (Henry Fonda en salopard de première classe , de la part d’un italien , il fallait oser ) etClaudia Cardinale en femme de ferme , recomposée. Et puis Charles Bronson , qui ne s’est pas trop fatigué pour apprendre ses dialogues. Mais les lèvres serrées et le regard bleuté pointant l’adversaire, ça vous tue un homme.

 

  west3

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25 juin 2013

BONNE SOIREE mes amis (es)

BONNE SOIREE

25 juin 2013

Bonne soirée

NOUVEAU

15 juin 2013

Merci à vous tous pour vos passage

u0ahys3a

13 juin 2013

l'enchantement

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l'enchantement.

Dans la forêt du charme et des merveilleux rites,
Gnomes compatissants, pendant que je dormais,
De votre main, honnêtes gnomes, vous m'offrîtes
Un sceptre d'or, hélas ! pendant que je dormais.

J'ai su depuis ce temps que c'est mirage et leurre
Les sceptres d'or et les chansons dans la forêt;
Pourtant, comme un enfant crédule, je les pleure,
Et je voudrais dormir encor dans la forêt.

Qu'importe si je sais que c'est mirage et leurre !

 

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13 juin 2013

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7 juin 2013

De la Lumière

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De la Lumière !

 

Mehr Licht ! mehr Licht !
(Dernières paroles de Gœthe.)

Quand le vieux Gœthe un jour cria : « De la lumière ! »
Contre l’obscurité luttant avec effort,
Ah ! Lui du moins déjà sentait sur sa paupière
Peser le voile de la mort.

Nous, pour le proférer ce même cri terrible,
Nous avons devancé les affres du trépas ;
Notre œil perçoit encore, oui ! Mais, supplice horrible !
C’est notre esprit qui ne voit pas.

Il tâtonne au hasard depuis des jours sans nombre,
A chaque pas qu’il fait forcé de s’arrêter ;
Et, bien loin de percer cet épais réseau d’ombre,
Il peut à peine l’écarter.

Parfois son désespoir confine à la démence.
Il s’agite, il s’égare au sein de l’Inconnu,
Tout prêt à se jeter, dans son angoisse immense,
Sur le premier flambeau venu.

La Foi lui tend le sien en lui disant : « J’éclaire !
Tu trouveras en moi la fin de tes tourments. »
Mais lui, la repoussant du geste avec colère,
A déjà répondu : « Tu mens ! »

« Ton prétendu flambeau n’a jamais sur la terre
Apporté qu’un surcroît d’ombre et de cécité ;
Mais réponds-nous d’abord : est-ce avec ton mystère
Que tu feras de la clarté ? »

La Science à son tour s’avance et nous appelle.
Ce ne sont entre nous que veilles et labeurs.
Eh bien ! Tous nos efforts à sa torche immortelle
N’ont arraché que les lueurs.

Sans doute elle a rendu nos ombres moins funèbres ;
Un peu de jour s’est fait où ses rayons portaient ;
Mais son pouvoir ne va qu’à chasser des ténèbres
Les fantômes qui les hantaient.

Et l’homme est là, devant une obscurité vide,
Sans guide désormais, et tout au désespoir
De n’avoir pu forcer, en sa poursuite avide,
L’Invisible à se laisser voir.

Rien ne le guérira du mal qui le possède ;
Dans son âme et son sang il est enraciné,
Et le rêve divin de la lumière obsède
A jamais cet aveugle-né.

Qu’on ne lui parle pas de quitter sa torture.
S’il en souffre, il en vit ; c’est là son élément ;
Et vous n’obtiendrez pas de cette créature
Qu’elle renonce à son tourment.

De la lumière donc ! Bien que ce mot n’exprime
Qu’un désir sans espoir qui va s’exaspérant.
A force d’être en vain poussé, ce cri sublime
Devient de plus en plus navrant.

Et, quand il s’éteindra, le vieux Soleil lui-même
Frissonnera d’horreur dans son obscurité,

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En l’entendant sortir, comme un adieu suprême,
Des lèvres de l’Humanité.

Louise Ackermann, Poésies Philosophiques

 

 

4 juin 2013

Un ange dans la nuit création Cassandra

Un ange dans la nuit

2 juin 2013

Bon Dimanche

BON DIMANCHE4

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