Les sirènes
Les Sirènes
Mi-femmes, mi-poissons
Mi-anges, mi-démons
Aphrodite pour âmes mortelles
Belles, séduisantes et amantes éternelles
A l'âme d'océan et au cœur de pierre
A l'âme errante et au cœur solitaire.
Un chant sublime s'élève des profondeurs de la mer
Un chant magnifique qui résonne sur les façades côtières.
Que ce soit la Sirène, reine des flots, au superbe chant
Ou l'Ondine des rivières aux cheveux d'argent
L'Océanide vivant dans des palais sous-marins de nacre et de cristal, la belle
La Néréide, la sombre, luxure et cruelle
La Lorelei, fille du Rhin, jouant de la guitare sur un rocher
La Naïade aux écailles nacrées qui aime subtilement se peigner.
Mélodieux et terrible est leur chant
Harmonieux et fatal pour celui qui l'entend
Grâce à leurs charmes, elles entrainent leurs mortels amants
Au fond des abysses, jusque dans le néant
Mais qu'avec eux elles emportent une partie de leur amour
Qu'elles perdent ensuite pour toujours
Je suis mort pour l'amour des Sirènes
Les séductrices fatales, les filles de la mer, les reines
Aussi traitresses que la mer
Entre les rêves et les chimères
Leurs sublimes chansons portées par leurs voix
Ont caressé le cœur que j’avais en moi
La mer de velours noir bercée par leurs voix
Les Sirènes ont chanté pour moi
Et sachez que si la mer est salée
Cela est dû aux larmes des Sirènes en mal d'aimer.