L'homme né de la nature animal
L’Homme né de la nature,
il est doté des mêmes principes corporels que tout autre animal. L’être humain comme tout autre animal agit et vit selon son espèce. L’animal dévore ce qu’il parvient à attraper sans respect pour la vie des autres. L’homme naturel n’y fait pas exception. Il possède en plus de toutes les autres espèces animales l’intelligence et le langage et est ainsi en état de se comporter en maître sur tous les autres animaux. - L’homme de la nature est obligé de s’adapter à un monde ennemi qui l’agresse et de se soumettre à ce que l’on a l’habitude d’appeler la culture. Mais, aussi cultivé qu’il puisse être, qu’il ajoute des titres à son patrimoine, devant ou derrière, ou qu’il vive sa vie dans le rire ou les larmes, il est et il reste - en tant que né de la nature une existence animale.
le Pôle Express film en 3 D
Le Pôle express
Nuit du 24 décembre. Le petit garçon ne dort pas. Est-ce que le Père Noël viendra ce soir ? Il veut le voir pour le croire. Bientôt les murs tremblent, une lumière envahit la chambre : un train vient de s’arrêter devant la maison. C’est le “Pôle express”, qui s’en va au Pôle Nord, chez le Père Noël. Le chef de train invite le petit garçon à prendre place dans un wagon déjà plein d’enfants. Il sympathise avec une petite fille. Celle-ci ayant perdu son billet est en passe d’être jetée dehors. Le garçon retrouve le ticket, et court après la fille, sur le toit du train. Là, il fait la connaissance d’une sorte d’ange-vagabond. Enfin, il parvient à retrouver la fillette.
la Princesse et la Grenouille
La princesse et la grenouille
Un film Disney de John Musker et Ron Clements
Avec les voix de China Moses (Tiana), Liane Foly (Mama Ody), Anthony Kavanagh (Ray la luciole)
Le prince Naveen de Maldonia est transformé en grenouille par le docteur Facilier, un terrifiant sorcier vaudou. Afin de retrouver sa forme humaine à l'aide d'un baiser, Naveen décide de trouver une princesse et tombe sur Tiana, qui n'est en fait qu'une jeune serveuse.
Cette erreur de la part du prince Naveen fait que le baiser a pour seul effet de transformer Tiana en grenouille. Tous les deux décident donc de partir dans les bayou de la Louisiane à la recherche de Mama Odie, grande prêtresse vaudou aveugle de 197 ans, qui aurait le pouvoir de briser le sort. Dans cette aventure ils seront aidés par Louis, un alligator trompettiste ainsi que par Ray, une luciole désespérément romantique et folle d'amour pour une certaine Évangéline
Zorro ... n'oubliez pas que je crée à chaque film son album dans la colonne de droite
Créée en 1957, Zorro avec Guy Williams est diffusé régulièrement à la Télé cinquante ans après.
Voici les paroles du générique (que tout le monde connait par cœur)
ZORRO
Un cavalier, qui surgit hors de la nuit
Court vers l'aventure au galop
Son nom, il le signe à la pointe de l'épée
D'un Z qui veut dire Zorro
Zorro, Zorro
Renard rusé qui fait sa loi
Zorro, Zorro
Vainqueur, tu l'es à chaque fois
Zorro, Zorro
Renard rusé qui fait sa loi
Zorro, Zorro
Vainqueur, tu l'es à chaque fois
Zorro !
Zorro !
Zorro !
Zorro !
Il était une fois dans l'ouest
Avant d’en arriver là, le réalisateur italien se fend d’une ouverture magnifique, qui dure des plombes, et passée depuis dans les manuels d’apprentissage de la mise en scène. Un quai de gare perdu dans le désert, des hommes attendent, le train arrive…
Elle est hyper stylisée, d’une tension permanente, relayée par la musique du film ( du très grand Ennio Morricone ) qui elle aussi deviendra une BO de légende, avec le fameux harmonica à la rengaine tenace.
C’est assez mystérieux pour nous conduire avec envie au cœur du récit qui prend sa véritable consistance une fois toutes les cartes distribuées (c’est quand même assez long) autour d’une énigmatique dame venue de très loin pour épouser un monsieur qui n’aura pas le temps de lui sourire.
On croit connaître les commanditaires du meurtre quand l’homme à l’harmonica, étrange, vraiment très étrange, fera entendre une fois de plus sa petite musique.
Elle est aussi craquante que son regard noyé dans un visage buriné à souhait, et plus parlante que son propriétaire. Aussi annonciatrice des malheurs qui bientôt vont s’abattre sur tous ceux qui tentent de lui donner une autre partition. Il y a notamment ce fameux Franck, pas très respectable …Les faces à faces, se multiplient, mais les duels et autres galopades à la John Wayne , que nenni.
Leone qui semblait respecter les codes du western made in USA les transgressent subrepticement en filmant les arrières plans, et la marge de plusieurs histoires qui se fondent et se confondent dans la grande épopée de la conquête de l’Ouest.
Malgré une écriture un peu lâche parfois et quelques scènes un rien manichéennes « Il était une fois dans l’Ouest » ,c’est la splendeur des paysages de Monument Valley, noyés dans une tension quasi permanente . Un regard qui dévie, un bruit insolite, ou joli paroxysme dont le film n’est pas avare, un silence inhabituel, et tout peut éclater.
Bien évidemment pour mener jusqu’au bout cette épopée le casting est d’une grande élégance avec ses contre emplois (Henry Fonda en salopard de première classe , de la part d’un italien , il fallait oser ) etClaudia Cardinale en femme de ferme , recomposée. Et puis Charles Bronson , qui ne s’est pas trop fatigué pour apprendre ses dialogues. Mais les lèvres serrées et le regard bleuté pointant l’adversaire, ça vous tue un homme.
l'enchantement
l'enchantement.
Dans la forêt du charme et des merveilleux rites,
Gnomes compatissants, pendant que je dormais,
De votre main, honnêtes gnomes, vous m'offrîtes
Un sceptre d'or, hélas ! pendant que je dormais.
J'ai su depuis ce temps que c'est mirage et leurre
Les sceptres d'or et les chansons dans la forêt;
Pourtant, comme un enfant crédule, je les pleure,
Et je voudrais dormir encor dans la forêt.
Qu'importe si je sais que c'est mirage et leurre !
De la Lumière
Mehr Licht ! mehr Licht !
(Dernières paroles de Gœthe.)
Quand le vieux Gœthe un jour cria : « De la lumière ! »
Contre l’obscurité luttant avec effort,
Ah ! Lui du moins déjà sentait sur sa paupière
Peser le voile de la mort.
Nous, pour le proférer ce même cri terrible,
Nous avons devancé les affres du trépas ;
Notre œil perçoit encore, oui ! Mais, supplice horrible !
C’est notre esprit qui ne voit pas.
Il tâtonne au hasard depuis des jours sans nombre,
A chaque pas qu’il fait forcé de s’arrêter ;
Et, bien loin de percer cet épais réseau d’ombre,
Il peut à peine l’écarter.
Parfois son désespoir confine à la démence.
Il s’agite, il s’égare au sein de l’Inconnu,
Tout prêt à se jeter, dans son angoisse immense,
Sur le premier flambeau venu.
La Foi lui tend le sien en lui disant : « J’éclaire !
Tu trouveras en moi la fin de tes tourments. »
Mais lui, la repoussant du geste avec colère,
A déjà répondu : « Tu mens ! »
« Ton prétendu flambeau n’a jamais sur la terre
Apporté qu’un surcroît d’ombre et de cécité ;
Mais réponds-nous d’abord : est-ce avec ton mystère
Que tu feras de la clarté ? »
La Science à son tour s’avance et nous appelle.
Ce ne sont entre nous que veilles et labeurs.
Eh bien ! Tous nos efforts à sa torche immortelle
N’ont arraché que les lueurs.
Sans doute elle a rendu nos ombres moins funèbres ;
Un peu de jour s’est fait où ses rayons portaient ;
Mais son pouvoir ne va qu’à chasser des ténèbres
Les fantômes qui les hantaient.
Et l’homme est là, devant une obscurité vide,
Sans guide désormais, et tout au désespoir
De n’avoir pu forcer, en sa poursuite avide,
L’Invisible à se laisser voir.
Rien ne le guérira du mal qui le possède ;
Dans son âme et son sang il est enraciné,
Et le rêve divin de la lumière obsède
A jamais cet aveugle-né.
Qu’on ne lui parle pas de quitter sa torture.
S’il en souffre, il en vit ; c’est là son élément ;
Et vous n’obtiendrez pas de cette créature
Qu’elle renonce à son tourment.
De la lumière donc ! Bien que ce mot n’exprime
Qu’un désir sans espoir qui va s’exaspérant.
A force d’être en vain poussé, ce cri sublime
Devient de plus en plus navrant.
Et, quand il s’éteindra, le vieux Soleil lui-même
Frissonnera d’horreur dans son obscurité,
En l’entendant sortir, comme un adieu suprême,
Des lèvres de l’Humanité.
Louise Ackermann, Poésies Philosophiques